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OXO Innovation
27 février 2020

Dix pratiques exemplaires en matière de localisation de contenu multimédia en Amérique latine

Chaque jour, de plus en plus de gestionnaires d’entreprise et de spécialistes de la communication sont à la recherche de ressources en mesure de localiser du contenu multimédia pour l’Amérique latine. Compte tenu des coûts de production du contenu et de la clientèle potentielle dans cette région, il y a fort à parier que c’est le cas de votre entreprise.

L’idée d’attirer l’attention de plus de 600 millions de nouveaux clients est sans contredit très attrayante. Cela dit, les responsables du marketing et les spécialistes de contenu qui souhaitent publier des vidéos, des webinaires, des formations en ligne et de la documentation interactive en ligne doivent s’aventurer avec prudence sur le terrain de la localisation de contenu multimédia. Les défis liés à la gestion d’un projet de localisation sont à la fois techniques et culturels : il s’agit de produire du contenu en utilisant les technologies les plus récentes, tout en tenant compte d’innombrables différences culturelles.

Mais soyez sans crainte : ces défis ne sont pas insurmontables! En fait, si vous suivez quelques principes simples, votre entreprise peut créer du contenu multimédia pertinent et enrichissant, qui sera accueilli avec autant d’enthousiasme par vos nouveaux publics latino-américains que par les clients de votre marché national. C’est pourquoi nous avons rassemblé les meilleurs conseils pour localiser votre contenu multimédia destiné à l’Amérique latine, et ce, en toute sérénité.

Souvenez-vous de cette règle simple pour les projets de localisation : apprenez d’abord, effectuez la localisation pour l’Amérique latine ensuite. Prenez le temps de vous renseigner sur la région et ses marchés particuliers avant de vous lancer dans la traduction, car ils varient énormément. Un seul faux pas pourrait ternir la réputation de votre entreprise et avoir une incidence sur votre clientèle et votre chiffre d’affaires. Vous voudrez avoir les réponses à quelques questions clés : comment l’histoire a-t-elle façonné les points de vue locaux et la langue? Quelle langue parlent les gens de la région? Avec quels accents, ou dans quelles variantes? Ont-ils des préférences en matière de ton et d’image? Préfèrent-ils entendre une voix hors champ ou lire les sous-titres?

Une fois que vous maîtrisez l’apprentissage, c’est le moment de suivre nos 10 pratiques exemplaires en matière de localisation de contenu multimédia en Amérique latine :

1. Assurez-vous que votre fournisseur connaît la culture comme le fond de sa poche

Les personnes qui lisent votre texte localisent mentalement celui-ci avec leur propre accent, leur propre ton, leur propre rythme. Elles appliquent leurs préférences culturelles au texte, tant que celui-ci est correctement écrit. Nous ne pensons généralement pas à cela, mais il s’agit d’un service gratuit dont bénéficie tout contenu localisé. Toutefois, avec des éléments multimédias comme les images et le son, le contenu est vu et entendu selon les conditions de la production, et non celles du public. Vous devez donc veiller à trouver quelqu’un ayant le bon type de voix, le bon accent et le bon genre pour véritablement localiser votre message. Pour inclure ces caractéristiques dans votre contenu multimédia localisé, vous devez travailler avec un fournisseur de services de traduction et de localisation qui connaît très bien l’Amérique latine, qui comprend votre public cible et qui sait ce qui fonctionne le mieux sur ce marché particulier. Ces fournisseurs peuvent fournir des renseignements propres à chaque culture ainsi que de nombreuses options de voix hors champ afin de garantir l’adéquation parfaite de votre marque et de votre message.

2. Localisez le contenu… et les voix!

Maintenant que vous savez pourquoi il est important de trouver un fournisseur qui offre plusieurs options, nous vous recommandons de vous assurer que la voix hors champ est adaptée à la région d’Amérique latine ciblée. Les variantes de l’espagnol se distinguent grandement les unes des autres. De plus, chaque pays a son propre vocabulaire, son propre ton et même son propre débit. Certes, la langue officielle du Brésil est le portugais dans tout le pays, mais les accents varient d’une région à l’autre. Dans un pays dont le territoire représente pratiquement la moitié de l’Amérique latine, c’est quelque chose qu’il ne faut pas négliger.

3. Mettez les voix féminines à l’honneur

La compréhension des goûts et des normes de la région est essentielle à la localisation du contenu multimédia. Sans expertise locale, vous risquez de tenir pour acquis que votre contenu est attrayant en vous fondant sur des généralisations. Quoique certaines généralisations sont vraies! Par exemple, plusieurs cultures d’Amérique latine sont plus matriarcales que celles de l’Asie et des États-Unis. C’est pourquoi les voix hors champ féminines sont bien accueillies. De plus, contrairement à certains pays européens et aux États-Unis, la plupart des publics d’Amérique latine sont très habitués aux sous-titres. Vous pourriez donc choisir une voix hors champ féminine ou décider d’opter pour les sous-titres seulement. Cependant, tant que vous et votre fournisseur de services de localisation n’aurez pas effectué les recherches, vous ne saurez pas avec certitude ce qui est préférable.

4. Évitez les changements superficiels pour économiser temps et argent

Les mises à jour après approbation sont toujours coûteuses, mais elles le sont particulièrement en localisation de contenu multimédia. En effet, un changement concernant la langue, le ton ou les images peut avoir des répercussions sur toutes les parties du travail de traduction, des textes et vidéos à l’enregistrement audio. Le temps supplémentaire en studio peut être coûteux; la personne choisie pour prêter sa voix pourrait tomber malade; un retard dans la mise en ligne d’une vidéo pourrait l’empêcher de devenir virale. Faites-en une règle avec votre équipe de révision à l’interne : lorsqu’un contenu est approuvé, c’est la version définitive. Aucun changement mineur ou préférentiel ne sera admis.

5. N’oubliez pas que la longueur compte

N’oubliez pas que dans plusieurs cultures d’Amérique latine, les gens sont très à l’aise avec les sous-titres, et les préfèrent même parfois aux voix hors champ. Cependant, si votre webinaire de formation ou vidéo de procédures nécessite une localisation audio, assurez-vous de comprendre les caractéristiques de la langue cible pour garantir que la vidéo, les diapositives, les images en arrière-plan ou le texte à l’écran demeurent synchronisés avec la narration. Les traductions de l’anglais vers le portugais et l’espagnol peuvent ajouter jusqu’à 20 % à la longueur de l’enregistrement. Pour remédier à cela, vous devrez réécrire l’enregistrement audio ou modifier le rythme des images dans le montage final.

6. Ne perdez pas « la » voix

Plus tôt, nous avons recommandé que les entreprises limitent les coûts de projet de localisation de contenu multimédia en exigeant une approbation écrite finale avant de commencer le travail. Cependant, il arrive quand même que des changements s’avèrent nécessaires à l’étape de la postproduction. Les mises à jour audio après l’enregistrement peuvent toujours s’avérer coûteuses, mais elles le deviennent encore plus si la personne qui assure la voix hors champ n’est pas disponible pour enregistrer à nouveau. Dans un tel cas, vous devrez recommencer de zéro. Assurez-vous donc que le contrat que vous signez avec votre fournisseur de services de localisation comprend une période raisonnable pour les corrections et les mises à jour. Avec la même voix professionnelle!

7. Fournissez un guide de prononciation : votre texte, votre voix

Vous savez qu’il est important de fournir un guide de style à l’équipe de traduction pour vous assurer qu’elle emploie des formulations adéquates et respecte de vos choix stylistiques. Sachez alors qu’il est tout aussi essentiel (sinon plus) de fournir un guide de prononciation pour la localisation de contenu multimédia, étant donné que vos mots ne seront pas seulement vus, mais aussi entendus. Ajoutez au guide de prononciation les noms de marques, les termes techniques, les acronymes, les termes à ne pas traduire ainsi que tout ce qui sort de l’ordinaire. Si possible, planifiez une révision particulière pour l’équipe et la personne qui prêtera sa voix à la narration afin de vous assurer que vos choix sont bien compris.

8. Demandez la transcription et l’horodatage avec la traduction

La traduction de l’enregistrement audio commence souvent sans texte, ce qui signifie que le produit d’enregistrement final pourrait être le seul contenu localisé existant. Si vous avez le temps et que vous pouvez vous permettre le coût supplémentaire, demandez à votre fournisseur de transcrire le contenu source et de le livrer avec le texte traduit, surtout si vous devez le localiser dans d’autres langues. En plus de la transcription, nous vous recommandons de demander qu’un horodatage soit inclus dans le texte. Si la transcription de contenu permet une utilisation future, l’horodatage est également utile pour aider les techniciens vidéo à synchroniser le son aux images après la production.

9. Accompagnez votre enregistrement audio du texte

Les transcriptions peuvent vous permettre de réaliser des économies sur les grands projets de localisation de contenu multimédia en tirant le meilleur parti de l’expertise de votre fournisseur en matière de mémoire de traduction. Mais il y a également d’autres avantages! Publier le texte de l’enregistrement audio traduit avec votre contenu vidéo facilite le référencement naturel et améliore l’accessibilité pour les personnes ayant une perte auditive. Encore mieux, les transcriptions peuvent inclure des métadonnées pour faciliter l’indexation dans les systèmes de gestion des connaissances et de gestion du contenu. Elles peuvent également servir pour rédiger des articles, des billets de blogue et d’autres documents promotionnels en appui à vos campagnes de marketing.

10. Vérifiez deux fois, publiez une fois

Les entreprises de traduction travaillent fort pour assurer qu’elles produisent du contenu localisé de qualité, mais vous ne devriez pas confier votre précieux contenu à leurs équipes internes seulement. Avant de publier un travail localisé, assurez-vous qu’une personne experte du marché local en a vérifié l’exactitude. À l’ère des médias sociaux et d’un monde où tout peut devenir viral, une maladresse mineure (erreur de formulation, de ton, de prononciation ou d’image) pourrait en un rien de temps se transformer en un cauchemar de relations publiques. Les grandes entreprises qui ont un distributeur ou un bureau de marché local peuvent travailler avec des ressources à l’interne pour contrôler la qualité. Pour leur part, les petites entreprises devront peut-être faire appel à une tierce partie pour les révisions, ou encore demander au fournisseur de services de localisation de fournir le contrôle de la qualité d’une source extérieure.

En résumé

Il est de moins en moins acceptable de ne privilégier que l’écrit. Ne sous-estimez pas les avantages d’un meilleur classement dans les moteurs de recherche et de meilleures statistiques. Selon PRNewswire, le contenu multimédia est partagé 3,5 fois plus que le contenu statique composé uniquement de texte. En outre, le contenu multimédia obtient près de 5 fois plus de vues par publication. Les avantages que représente la localisation de contenu multimédia sont donc faciles à calculer, à justifier et à adopter.

Toutefois, avec le contenu multimédia, votre entreprise doit remédier à tout problème de ton, de prononciation et de contexte afin que le contenu si soigneusement élaboré dans la langue d’origine ait le même effet et transmette le message souhaité sur le marché cible. Si vous adoptez ces pratiques en localisation de contenu multimédia pour l’Amérique latine, vous aurez fait la moitié du chemin. Il ne vous reste plus qu’à trouver le bon partenaire de localisation pour vous aider à atteindre la ligne d’arrivée.

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