Partenariat entre OXO Innovation et IABC QC : entrevue avec Marie-Soleil Pepin, présidente d’IABC QC
Soucieuse de rester à l’avant-plan dans le domaine des services linguistiques mondiaux, OXO Innovation est fière d’appuyer IABC QC en tant que commanditaire majeur. Pour mettre en lumière ce partenariat et les activités d’IABC QC, nous avons posé quelques questions à Marie-Soleil Pepin, présidente de l’organisation.
OXO : Pour commencer, aimeriez-vous dire un mot sur le partenariat entre IABC QC et OXO Innovation?
MSP : Nous sommes bien contents d’avoir OXO à bord! Ça va être génial, les événements et la visibilité que nous allons partager. Je trouve que c’est vraiment un beau partenariat. Notre objectif est de partager l’expertise pour que tout le monde y gagne. Nous vivons un moment vraiment intéressant chez IABC QC : nous sommes en train de reconstruire l’organisation.
OXO : Parlez-nous un peu d’IABC à l’échelle mondiale.
MSP : Pour ma part, je suis membre d’IABC depuis longtemps. Ce qui m’a toujours attiré, et ce qui est l’avantage d’IABC, c’est avant tout le côté international : il y a des sections régionales, provinciales et nationales aux quatre coins du monde. Nous avons des collègues en Australie, en Afrique, partout! Cela donne lieu à de très beaux échanges, très riches en contenu. Nous découvrons ce qui se fait ailleurs, les meilleures pratiques dans le domaine des communications.
Le contenu, c’est le point fort d’IABC depuis toujours : quand on est membre, on a accès à un large éventail de formations, de webinaires et de livres blancs sur tous les domaines de la communication. C’est très riche! IABC est une ressource de référence incroyable pour les meilleures pratiques en communication. L’organisation est axée sur la communication d’entreprise, qui touche tous les aspects de la communication : les réseaux sociaux, les communications externes, l’image de marque et l’image d’employeur. Dernièrement, la communication interne et la mobilisation des employés occupent aussi l’avant-plan.
OXO : Est-ce que les membres d’IABC QC ont accès à toutes les ressources en ligne de l’organisation mondiale?
MSP: Oui, et ils ont aussi accès à des activités. Il y a même des groupes de discussion auxquels les membres peuvent s’inscrire pour suivre un sujet. Une fois inscrits, ils reçoivent des mises à jour chaque semaine, qui les avisent des nouveaux contenus publiés.
OXO : Quelle est la mission d’IABC QC?
MSP : Notre mission première, c’est de valoriser la profession et de soutenir les communicateurs par le développement professionnel et l’échange.
OXO : À quels types de professionnels de la communication IABC QC s’adresse-t-elle?
MSP : C’est certain qu’IABC va intéresser les directeurs, les conseillers et le personnel des équipes de communication de grandes entreprises. Il y a beaucoup de consultants qui viennent chercher des ressources sur le site Web d’IABC et qui y partagent aussi de nouvelles ressources. Il y a vraiment un esprit d’échange et de partage des connaissances. Par exemple, on trouve beaucoup de contenu sur la mise en récit, sur les façons de rédiger pour le Web ou pour un public interne, et même sur la prise de parole. Comme je le mentionnais, les communications internes, notamment la mobilisation des employés, sont un sujet qui a gagné en popularité ces dernières années. Il y a aussi du contenu sur les communications externes, les relations avec les médias, les réseaux sociaux, et tous les sous-sujets qui s’y rapportent, ainsi que du contenu sur l’événementiel.
OXO : Est-ce que vos activités et ressources sont susceptibles d’intéresser les langagiers et langagières?
MSP : Oui, absolument. Les ressources que nous proposons sont extrêmement vastes. Nous offrons beaucoup de contenu sur l’accroche narrative, sur la façon de rédiger pour différents canaux, etc. Il y a de nombreuses ressources d’IABC qui peuvent être utiles aux langagiers et langagières. Je pense aussi que la connexion avec le monde des affaires et le côté client, et la compréhension de ce monde-là, peut être un avantage intéressant. Dans un emploi que j’ai occupé il y a longtemps, nous faisions affaire avec une petite entreprise de traduction qui était très bonne techniquement et qui ne faisait jamais de fautes à proprement parler, mais qui manquait toujours un peu de sensibilité à ce qu’on essayait vraiment de dire, au ton de l’entreprise. Nous trouvions que c’était un peu froidement traduit et qu’il y avait une lacune quant à la compréhension du monde des affaires, du monde des communicateurs, de nos besoins… Quels que soient les domaines des communications ou les secteurs d’activité qui intéressent les langagiers et langagières, IABC offre des ressources pertinentes.
La possibilité d’échanger avec d’autres professionnels est aussi un avantage clé. Par exemple, lors des événements, on peut avoir des discussions enrichissantes avec des directeurs des communications qui veulent en savoir plus sur la traduction, sur les façons de faire, sur la relation avec les clients, etc. Au-delà du réseautage, il y a un réel partage d’expertise.
OXO: Est-ce qu’il y a des exigences particulières à respecter pour se joindre à IABC QC?
MSP : Non, il n’y a pas de restrictions. Pour devenir membre, il faut simplement payer les droits d’adhésion.
OXO : Lorsque vous organisez des événements en partenariat avec des entreprises, est-ce que ces événements sont ouverts à la fois au personnel de ces entreprises et à vos membres?
MSP : Oui. Nous essayons de faire en sorte que tous les membres de l’équipe des communications de l’entreprise visitée soient présents pour que les participants puissent les rencontrer et découvrir leur perspective, leur « étude de cas ». La plupart des activités qu’IABC QC organise sont accessibles aux membres, évidemment, mais aussi aux non-membres. Une personne qui n’est pas membre, mais qui est intéressée par un sujet peut s’inscrire à l’activité concernée en payant les frais exigés. Nous organisons aussi quelques événements exclusifs, qui sont réservés à nos membres.
OXO : Quels avantages offrez-vous à vos membres du Québec?
MSP : Dans le cadre des activités que nous préparons actuellement, nous mettons l’accent sur les relations avec les membres. Nous voulons notamment aller chercher des leaders reconnus – peut-être même des présidents de grandes entreprises ou des personnalités publiques – pour offrir des événements très exclusifs, de type VIP, à nos membres. C’est par le réseautage, par nos contacts avec les gens et les entreprises, que nous allons déterminer le contenu et les activités à offrir à nos membres. En tant que section bilingue, la seule au sein d’IABC, la section de la province de Québec produit certains contenus en français, qui s’ajoutent aux contenus en anglais publiés à l’international.
OXO : Quels types de programmes offrez-vous?
MSP : L’an passé, à la suite de la pandémie, nous avons relancé notre programme de mentorat, qui est toujours très apprécié. Ce sont des membres d’IABC QC qui agissent comme mentors ou mentorés, et l’organisation chapeaute la démarche. Nous comptons des mentors exceptionnels : des gens très expérimentés, des leaders d’expérience et des entrepreneurs aguerris qui veulent aider les jeunes à débuter.
La certification (CMP ou SCMP, selon l’expérience), reconnue par l’American National Standards Institute (ANSI), est aussi un élément important de notre offre. Elle est gérée par une entreprise tierce, mais est associée à IABC. En définitive, IABC et IABC QC sont là pour reconnaître et appuyer la valeur des communicateurs. En tant que professionnels des communications, nous ne sommes ni avocats ni ingénieurs. Il n’y a pas d’association qui reconnaisse officiellement nos compétences. La certification offerte par IABC aide à démontrer et à valider les compétences des communicateurs. Dans le domaine des ressources humaines, il y a de plus en plus de gens qui connaissent cette certification et qui y accordent de la valeur.
OXO : Quelles sont les priorités d’IABC QC en ce moment?
MSP : Les communications internes, la mobilisation des employés, et tout ce qui s’y rapporte, sont une préoccupation pour toutes les organisations ces jours-ci. Nous voulons aussi mettre de l’avant, non pas seulement le réseautage, mais bien la création de liens significatifs entre les communicateurs. Nous souhaitons faire profiter à nos membres de toute l’expertise et de tout le soutien auxquels nous avons accès.
Nous mettons l’accent sur les événements et les partenariats, notamment pour favoriser le développement professionnel. Nous essayons de travailler avec des pairs de l’industrie pour échanger de la valeur, des pratiques exemplaires, et rapprocher encore davantage les communicateurs.
OXO : Quel est votre principal défi pour cette année et les années à venir?
MSP : En 2023, nous allons mettre l’accent sur le recrutement, mais aussi sur le soutien aux membres. Parfois, certains de nos membres ne connaissent pas – ou oublient – tous les avantages et tous les contenus que nous offrons déjà. Nous souhaitons donc optimiser l’utilisation des ressources d’IABC par nos membres existants. Nous voulons mettre l’accent sur le nombre de membres, mais aussi sur la qualité et sur les répercussions positives pour la communauté des communicateurs.
Ce que nous aimerions faire, c’est étendre notre portée à l’ensemble du Québec; nous nous appelions anciennement IABC Montréal, mais nous aimerions accroître notre présence dans des régions comme celles de Trois-Rivières, de Québec et de Sherbrooke, et y tenir éventuellement des événements en personne. Nous offrons aussi des événements en format virtuel pour que les gens habitant loin de Montréal puissent participer, en retirer des avantages et se perfectionner. À l’extérieur de Montréal, notamment à Québec, on trouve de grandes organisations, comme des compagnies d’assurance, la fonction publique… Nous voulons nous assurer de pouvoir parler aux grandes entreprises et aux grands communicateurs.
OXO : Qu’est-ce qui a mené au partenariat avec OXO?
MSP : Nous nous demandions quels types de partenaires et de commanditaires seraient bénéfiques pour IABC QC et pour nos membres. Nous voulions trouver un partenaire complémentaire, et non une agence de communication qui connaîtrait les mêmes sujets, les mêmes enjeux et les mêmes personnes que nous. En collaborant avec OXO dans le cadre d’un contrat que je réalisais auprès d’une grande entreprise, j’ai compris qu’un cabinet de services linguistiques serait le partenaire idéal.
Les traducteurs et traductrices sont omniprésents dans la vie des communicateurs, mais on a souvent tendance à les assimiler à un service. On bâtit une relation, un historique, quand on travaille longtemps avec un même fournisseur, mais le processus devient tellement automatique qu’on ne développe pas nécessairement la relation au-delà de l’envoi de textes et de dates d’échéance. Je trouvais qu’il était intéressant d’explorer ce côté-là en choisissant comme commanditaire une entreprise qui fournit des services de communication essentiels. Je me suis dit qu’il serait très pertinent pour nos membres que nous organisions des événements où le personnel d’OXO présenterait les dessous du monde de la traduction. Il est intéressant de voir l’envers du décor pour comprendre comment les choses fonctionnent et pour apprendre à connaître les personnes qui exercent le métier de traducteur ou de traductrice.
Pour résumer, c’est un concours de circonstances qui a mené au partenariat avec OXO : le programme de partenariat-commandite prenait son envol chez IABC QC, j’avais travaillé de près avec OXO, et on ne peut tout simplement pas résister au charisme incroyable de Fabiano Cid (chef de l’exploitation d’OXO Innovation)!