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OXO Innovation
21 février 2024

Ouvrir la porte à une foule de possibilités : les avantages d’une entrée sur le marché montréalais

La conquête de nouveaux marchés est une perspective excitante qui offre des promesses de croissance et de prospérité. Pour de nombreuses entreprises qui s’intéressent au marché canadien, Montréal se distingue par les possibilités qu’elle offre. Dotée d’une économie florissante, d’une population diversifiée et d’une culture riche, la métropole francophone de l’Amérique constitue la destination idéale pour les entreprises qui cherchent à s’implanter au Canada. Toutefois, pour prospérer dans cette ville dynamique, il est essentiel de comprendre l’importance de la langue française et de se conformer à des règlements tels que le Projet de loi n°96 du Québec.

1. Montréal : un pôle économique dynamique

Montréal, capitale de la province du Québec et deuxième plus grande ville du Canada, est réputée pour son économie florissante et ses industries diverses, dont l’aérospatiale, la technologie, la finance et le divertissement. La ville représente environ 10 % du produit intérieur brut (PIB) du pays, et son gouvernement s’apprête à injecter 365 millions de dollars à l’horizon 2025 dans des mesures visant à stimuler la croissance économique de la province en cette période postpandémique.

Dotée d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et comptant quatre universités sur son territoire, Montréal sert de portail d’accès aux marchés nord-américains et internationaux. Cette métropole animée offre aux entreprises un accès à une vaste base de consommateurs et des possibilités de collaboration et d’innovation, le tout en français — l’une des raisons pour lesquelles de nombreux entrepreneurs choisissent cette ville canadienne plutôt qu’une autre pour poursuivre leurs ambitions.

Considérée comme la meilleure ville au monde pour les étudiants, Montréal n’est pas près de changer.

2. Le français : l’accueil de la langue et de la culture

L’un des aspects uniques de Montréal est son statut de ville majoritairement francophone. Bien que l’anglais y soit largement parlé, l’adoption de la langue de Molière et de la culture francophone est essentielle à l’établissement de relations solides avec les clients et les intervenants locaux.

Le français est la langue maternelle de 59,9 % de la population du Grand Montréal (2021) et la principale langue parlée au travail par 70 % de la population active.

Toute personne ou entreprise qui s’installe à Montréal et au Québec prend rapidement conscience du rôle déterminant que joue la langue française dans l’ensemble de la province. La maîtrise du français est non seulement avantageuse du point de vue du marketing et de l’embauche, mais aussi essentielle au respect des exigences juridiques.

3. Un cadre législatif unique

La langue française occupe une place centrale dans l’histoire du Québec. Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les efforts déployés par un mouvement en plein essor qui cherchait à renforcer et à promouvoir l’usage du français dans la province ont abouti à l’adoption de la Charte de la langue française en 1977. Connue également sous le nom de Loi 101, cette législation vise à reconnaître le français comme langue officielle du Québec et à encourager son utilisation dans diverses sphères de la vie publique.

En 2022, face à la baisse du pourcentage de francophones dans la province, le gouvernement québécois a adopté une nouvelle loi, la Loi 96, qui apporte des changements significatifs à la Charte de la langue française. Ce nouveau texte impose en effet de nouvelles exigences aux entreprises implantées au Québec, notamment l’utilisation du français dans les communications, les enseignes et les interactions avec les employés.

Le non-respect de ces réglementations peut entraîner de lourdes pénalités et nuire à la réputation des entreprises. Par conséquent, les firmes qui souhaitent entrer sur le marché montréalais doivent accorder la priorité à l’adaptation linguistique et culturelle et se conformer aux lois locales.

Cependant, en s’associant à une entreprise comme OXO Innovation, qui a de nombreuses années d’expérience dans le domaine de la localisation, toute entreprise prête à franchir le pas peut amorcer tout en douceur un processus d’entrée sur les marchés de Montréal et du Québec.

4. La localisation : un investissement stratégique

Le déploiement d’efforts en vue de localiser l’offre de services va au-delà de la simple conformité; il s’agit d’un investissement stratégique qui peut rapporter gros. Environ la moitié des consommateurs dans le monde préfèrent consulter des sites Web dans leur langue1. Comment pourrait-il en être autrement au Québec, où les habitants sont connus pour leur fierté de la langue française? Négliger la localisation serait un pari risqué, même en l’absence d’une réglementation stricte.

Adapter les produits, les services et les efforts de marketing pour qu’ils trouvent un écho auprès des publics locaux témoigne d’un engagement en faveur de la satisfaction des clients et de la sensibilité culturelle. De plus, un contenu localisé améliore l’image de marque, favorise la fidélisation de la clientèle et offre un potentiel de croissance élevée lorsqu’il est pris en compte dès les premières étapes de la prise de décision.

Dans le paysage concurrentiel de Montréal, où les consommateurs valorisent l’authenticité et l’inclusivité, la localisation peut faire toute la différence auprès des entreprises qui cherchent à se démarquer.

Conclusion

Une implantation sur le marché montréalais offre une multitude de possibilités aux entreprises qui cherchent à renforcer leur présence dans la région et à tirer parti d’une base de consommateurs dynamique et diversifiée. Toutefois, pour réussir dans cette métropole canadienne moderne, il est nécessaire de bien comprendre sa culture et sa langue.

L’adoption de la langue française dès les premières étapes de la planification stratégique, le suivi des règlements tels que le projet de loi n°96 et l’importance des efforts de localisation de qualité donnent aux entreprises la possibilité d’envisager une réussite sur le long terme et de libérer le plein potentiel du marché montréalais. Ce faisant, elles font preuve de respect pour les coutumes locales et jettent les bases nécessaires à la création de liens significatifs et à la promotion d’une croissance durable.

1 Source: « Can’t Read, Won’t Buy – B2C, » CSA Research, juin 2020

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